Les Mottes Castrales de l'an mil
de Saint Dizier La Tour
Les fouilles de Pierre REBIERE de CESSAC
En 1865, Pierre Rebière de Cessac (1821-1889), président de la Société des sciences naturelles, archéologiques et historiques de la Creuse, réalisa des fouilles archéologiques sur deux des trois « tumulus » de la tour sous le patronage scientifique de la prestigieuse Commission de topographie des Gaules. Il analyse et mesure la grande motte dont le diamètre moyen est de 55 mètres et il a estimé la hauteur probable à 17 mètres. Malheureusement, les paysans du lieu ont exploité longtemps ce monticule comme carrière de terre à bâtir. Tout à sa tâche de participer à la première grande carte archéologique de la France, il fut quelque peu décontenancé par les résultats des fouilles, reconnaissant à grand-peine le caractère médiéval du site, qu’il supposait romain voire celte, ainsi qu’il l’écrit, lors de son rapport à La Sorbonne.
La grande motte, située au lieu de la Tour, étaient environnée de fossés(…). Les paysans du lieu exploitent depuis longtemps ce monticule comme carrière de terre à bâtir (…). Les éboulements mirent à nu du granit brûlé et vitrifié (Cfr. Bernadette Barrière). Le notaire de Chénérailles avait recueilli une épée (…).
Une excavation fut pratiquée au sommet de la butte. Elle est rectangulaire et mesure 11,50 mètres du nord au sud et 9 mètres seulement de l’est à l’ouest. Les différentes couches, depuis le sommet jusqu’au fond renfermaient un grand nombre d’objets (…). Nous les avons disposés au musée de Guéret.
J’avais conclu :
(…)
2. Qu’au XIe ou XIIe il fut construit un donjon de bois.
(…)
En conséquence, nous pouvons établir (c’est faux...)
… »
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